Ce phénomène dure environ 10 jours. Etymologiquement, " aphte " vient du grec " aptein " : brûlure.
De cause inconnue, on peut cependant énumérer des facteurs favorisants.
- Sexe : prédominance féminine. Cycle menstruel, grossesse.
- Stress psychique : troubles psychiques, chocs émotifs, dépressions.
- Hérédité : famille à " aphtes buccaux ".
- Médicaments : aspirine, antibiotiques, psychotropes, antimitotiques.
- Traumatisme : morsure de la muqueuse, blessures, arêtes de poisson, prothèses dentaires.
- Virus HIV et immunodépressions.
- Aliments : noix, fraises, épices, certains fromages (gruyère), crustacés.
TRAITEMENT :
Il n’existe pas de traitement unique efficace dans le traitement des aphtoses buccales. Le traitement local ou général sera adapté suivant la forme clinique et le degré d’atteinte.
- Traitement préventif :
Recommandé dans les aphtoses récidivantes. Il vise à éviter ou supprimer les facteurs favorisants :
. Mise en état buccale : suppression des épines irritatives dentaires ou prothétiques.
. Vitaminothérapie : vitamine C
. Suppression des aliments favorisants l’apparition des aphtes.
- Traitement local :
. Attouchements par le dentiste d’acide trichloracétique qui apporte un soulagement rapide, dans l’heure, mais implique un risque de brûlure.
. Substances aromatiques appliquée par le patient : BOROSTYROL.
. Application d’un crayon au nitrate d’argent (s’achète en pharmacie). Le soulagement est immédiat.